Introduction
Les premières années du XXe siècle voient l’Europe, et particulièrement la France, sous l’emprise d’extrêmes tensions nationales. Ces années s’inscrivent dans une époque que l’on nomme la « paix armée », depuis la perte par la France de l’Alsace-Lorraine en 1871, de même que par son isolement diplomatique qui suivit jusque vers 1890. À cette date, la France refait ses forces militaires et elle parvient à se défaire du filet bismarckien en créant des alliances concrètes avec le Royaume-Uni et la Russie. C’est pourquoi elle se retrouve partiellement rétablie de ses déboires, mais en présence d’une Allemagne qui pratique toujours une politique agressive à son égard, notamment à partir de 1905 jusqu’au début de la guerre en 1914. Pour se défendre, les élites françaises adoptent des politiques nationales contenant des éléments qui finissent par les diviser, minant du coup l’État français. Tout cela s’exerce sous la menace constante d’un conflit armé entre la France et l’Allemagne.
Dès lors se pose un problème d’instabilité politique, car le nationalisme français est divisé. C’est en ce sens que nous nous sommes interrogés afin de savoir de quelle manière, en considérant la politique agressive allemande face à la France, s’est défini le nationalisme des élites françaises, entre le coup de Tanger (1905) et la fin de la bataille de la Marne (1914). Certains auteurs pensent que le nationalisme français fut réellement troublé par l’Allemagne et que le statut de « défenseur de la Civilisation » attribué à la France en fut amplifié. Par contre, des historiens, comme le défunt Jean-Baptiste Duroselle, furent d’avis que la France limita par son nationalisme les effets de la « décadence politique » dont elle se crut victime. Suivant la première idée, on peut déduire que la politique agressive de l’Allemagne, marquée depuis Tanger (1905), serait responsable de l’instabilité politique du gouvernement français; les élites étant divisées dans leur nationalisme entre revanche ou conciliation, et ce, jusqu’en 1914, d’où la guerre qui serait la solution pour éliminer ces divisions, car elle entraîne la formation de l’Union Sacrée.
La démarche choisie pour cet article repose sur la comparaison des diverses manifestations du nationalisme français en présence de l’Allemagne. Dans un premier temps, il sera question des réapparitions des querelles nationalistes et de leur contenu. Ensuite, l’instabilité politique créée par ces divisions internes sera étudiée en tant que conséquence du premier point. Enfin, la guerre de 1914 apporte un élément particulier, car les opinions sont à nouveau unifiées dans ce que l’on appelle l’Union Sacrée. Est-ce vraiment la solution? Des nuances sont à apporter. Suivant cette logique, le présent travail vise à montrer comment le nationalisme français suit une étrange évolution au gré des événements et des passions.
Renaissance des querelles nationalistes en France (1905-1909)
Les divisions nationalistes en France proviennent, depuis 1905, du fait que les acteurs de la vie publique ne s’entendent pas ou peu sur la manière d’agir face à l’Allemagne que l’on considère dangereuse. Les nationalistes veulent apporter « (…) une clef déterminante à la solution et à l’explication des problèmes » (1) de la France, car la prise de conscience du danger allemand fait naître des définitions à ce nationalisme et surgir des maîtres à penser, en plus d’alerter la haute société française au danger outre-Rhin.
Redéfinir la notion de nationalisme en 1905
Le « nationalisme français » comprend à sa base une forte tendance au mépris et à l’hostilité face à l’Allemagne, que l’on tient responsable des déboires de la nation (2). Il inclut également une prise de position à adopter face à une politique agressive venant de l’extérieur (3). Cette même prise de position tient son origine de la défaite de 1871. Le nationalisme français prend une tournure radicale prônant la haine de l’Allemand, la revanche et la reconquête de l’Alsace-Lorraine (4).
« Il (le nationalisme) est avant tout mouvement de défense, repli, resserrement sur lui-même d’un corps blessé » (5). D’un ton poétique, cela illustre le sentiment global en 1905. Par contre, ce nationalisme apaisant laisse la place au fil du temps à un « (…) nationalisme positif, belliqueux et davantage conscient du danger de la guerre » (6). À partir de cette définition, les élites françaises apportent des variations, voire des contradictions, car Maurice Barrès et Charles Maurras imposent chacun leur vision de ce que l’on peut appeler maintenant un « renouveau du nationalisme ».
Les écoles et les tendances à la base du renouveau nationaliste
Prenant la supposée décadence française comme point de départ à leur réflexion (7), Maurice Barrès et Charles Maurras choisissent une attitude conciliante et revancharde face à l’Allemagne. Ils développent et défendent leurs idéologies pour donner un pouls à leur nationalisme dans le but d’assurer la survie de la France.

Pour Barrès, le nationalisme doit contenir des impulsions visant à redonner des forces à la France. Ce nationalisme est, à la base, moral et éducatif, car il faut prodiguer une conscience aux citoyens (8). En analysant le nationalisme de Maurras, on constate rapidement que celui-ci veut reformer l’État par les institutions et non pas donner une conscience aux citoyens, car il juge qu’ils l’ont déjà (9). De plus, le nationalisme essentiellement conservateur de Maurras prône les valeurs du passé et favorise un retour de la monarchie.
Sur un plan plus social, Barrès pense que la vitalité du peuple français va combattre l’Allemagne. C’est donc que l’ordre social doit être prioritaire afin de garantir la sécurité de la nation. Bien que l’on puisse penser que son nationalisme soit tourné vers l’intérieur, il en demeure que la « (…) haine de l’Allemand est un élément de solidarité nationale » (10), au même titre que le socialisme par exemple. Face à Barrès, Maurras pense que les Français doivent s’unir derrière un État fort, monarchique et qu’ils doivent ressentir une défiance de l’étranger menaçant allant vers la xénophobie (11). De cette haine des voisins de l’est doit découler une « (…) lutte à mort contre l’Allemagne » (12). Au travers de ces confrontations, les représentants des organismes barrésiens et maurrassiens s’infiltrent dans les milieux intellectuels et politiques afin d’implanter la vision du bon nationalisme.
Pour sa part, la Ligue des Patriotes, qui est dirigée par Barrès à partir de 1914, représente dans les premiers temps l’élite intellectuelle. Bien qu’hostile au parlementarisme comme Maurras, elle perd de son influence chez les élites, parce que cette ligue milite trop vers les problèmes intérieurs, alors que les hauts milieux français veulent que l’on s’occupe plutôt de l’Allemagne (13). Contrairement à Barrès, Maurras concentre ses idées depuis 1908 dans l’Action française. Organe très à droite, il va combattre tout ce qui dérange au bon maintien de l’État, comme les forces socialistes et même les nationalistes de Barrès, que l’Action française juge trop modérés. D’ailleurs, les nationalistes et leurs organismes se rendent bientôt compte de l’influence allemande dans la vie française de tous les jours. Ils en viennent à trouver que l’Allemagne les grignote petit à petit d’un point de vue culturel et économique, et on juge cela inacceptable.

Les infiltrations allemandes en France via les capitaux et les idées
L’un des derniers aspects à ne pas négliger de cette renaissance nationaliste est cette fameuse question de l’influence allemande en France. Il y a deux natures à cette influence, qui sont d’ordre économique et culturel. De plus, le tout est lié au péril allemand qui plane en France chez les élites depuis la crise de Tanger en 1905. Charles Péguy écrit à ce sujet : « Tout le monde en même temps connut que la menace d’une invasion allemande est présente, qu’elle était là, que son imminence était réelle » (14).

Ces craintes se transportent dans un premier temps sur le plan économique. En effet, les nationalistes des grandes sociétés françaises réservent les capitaux à l’industrie nationale d’abord, jusqu’à exiger des compensations de l’État lorsqu’ils doivent placer de l’argent sur des marchés extérieurs outre les colonies. Ce signe d’« antigermanisme économique » se voit beaucoup dans les industries d’armement comme Schneider ou Le Creusot (15). Les nationalistes réveillés constatent une pénétration sauvage des capitaux allemands en France vers 1907. On veut donc protéger l’industrie française des produits et capitaux allemands, ce qui entraîne la naissance d’une coalition entre les ultra-protectionnistes industriels et les nationalistes (16).
Auprès de l’élite intellectuelle, il existe aussi une « renaissance anti-allemande ». Cela se traduit dans la littérature par l’adoption de thèmes comme la nécessité de combattre, l’antagonisme des races, la menace constante de la guerre, etc. Les romanciers français s’imprègnent de ce sentiment dans des oeuvres comme Monsieur et Madame Moloch (1906) de Marcel Prévost, ou encore Juste Lobel, Alsacien (1911) d’André Lichtenberger (17). Cette littérature vise à changer les mentalités pour qu’elles se tournent vers un état d’esprit davantage nationaliste et sensible à la psychose d’une guerre éventuelle (18). Mis à part les romanciers, les intellectuels ayant pris contact avec la culture allemande voient les influences de Wagner ou de Nietzsche envahir la France. Cela les rend inquiets, exaspérés (19).
Ces teintes économiques et culturelles provoquent aussi des divisions entre les élites, mais à un degré moindre qu’au parlement. L’idée dominante veut que la crainte de l’Allemagne soit l’une des principales causes des divergences nationalistes. Étant donné le manque de coordination et de contrôle des idées, l’État français se trouve bientôt pris dans une lutte interne opposant ceux qui pensent trouver la solution aux problèmes franco-allemands. Ces tentatives aboutissent donc à une véritable instabilité au niveau politique.

Instabilité politique en France : conséquence des divisions nationalistes (1909-1913)
On peut le remarquer, les années 1905-1909 constituent pour les élites une période de réadaptation face à une nouvelle prise de conscience du danger allemand. C’est également à ce moment que naissent les divergences nationalistes. Les oppositions se situent au parlement, entre autres par une remise en cause des institutions nationales comme l’armée, où les politiciens soulèvent l’épineuse question des provinces perdues depuis 1871. Indirectement, la guerre fait peur.
Débats ministériels, la guerre tourmente les esprits
1909 est l’année de la chute du gouvernement de Georges Clemenceau. Jusqu’aux élections d’avril-mai 1914, onze gouvernements vont se succéder à la tête de la République. Pourquoi cette instabilité? Deux raisons l’expliquent. En premier lieu, il faut considérer le poids des socialistes de Jean Jaurès (S.F.I.O.) qui prennent de nombreux sièges aux candidats nationalistes. Ces derniers étant eux-mêmes divisés, il est difficile de former un gouvernement stable et ayant une politique cohérente à l’égard de l’Allemagne (20).
Un des fameux tracas est l’éventualité d’une autre guerre franco-allemande. Pour y faire face, il faut l’unité du sentiment national. Dans l’Appel au Soldat, Barrès écrit : « The unity of sentiment in France is a danger for Germany » (21). Cette idée se répercute dans la vie française, car il y a beaucoup de manifestations militaristes. Les élites croient à une guerre contre l’Allemagne. Ils vont amener cette même idée au parlement par une loi rajoutant une année au service militaire obligatoire de deux ans. La loi Barthou, du nom de son auteur, désire en effet ramener à trois années le service militaire obligatoire, dans le but d’accroître les effectifs de l’armée d’active française (22). Les arguments des nationalistes de droite, favorables à la loi, reposent sur le fait que l’Allemagne aura en 1913 des effectifs militaires doubles de ceux de la France. On peut aisément s’imaginer les protestations que les débats provoquèrent. Les journaux appuyant la loi affichent : « (…) nos voisins de l’Est mettent en péril l’indépendance de notre pays » (23), ou : « C’est une question de vie ou de mort pour notre pays » (24). Cette peur de la guerre éveille chez les élites, comme dans la population, le danger que laisse planer le voisin allemand sur les Français.
La loi Barthou de 1913 n’est qu’un exemple parmi d’autres pour illustrer la pression du danger allemand sur le gouvernement français. D’un côté, la droite est pour et de l’autre la gauche a des réticences. Ajoutons à cela l’instabilité politique grandissante et il en résulte une France affaiblie intérieurement. Bien que l’on soit conscient qu’il faut agir, sur le plan militaire notamment, les nombreux gouvernements français parviennent malgré tout à garder une certaine cohésion. Dans la tourmente ministérielle, le souvenir de l’Alsace-Lorraine sert de « bouée de sauvetage » aux divisions nationales.

Les provinces perdues
La réapparition du danger allemand depuis 1905 est également accompagnée d’un relent de la question des provinces perdues que sont l’Alsace et la Lorraine. Bien que les divisions politiques affaiblissent le gouvernement français, il y a cependant un certain consensus entre les nationalistes de gauche et de droite, qui veulent tous profondément récupérer ces territoires perdus depuis 1871. Le point en litige réside dans la manière d’y parvenir.

En 1911, la relance de la question des provinces perdues est due en partie au fait que l’Allemagne veut réorganiser tout son empire, lui redonner de nouvelles structures politiques et administratives (25). Jusque-là tout va bien, mais l’Allemagne adopte une politique de « germanisation » de l’Alsace-Lorraine. Les nationalistes français n’approuvent pas les abus supposés des Allemands afin d’imprégner ces régions de leur culture. L’affaire de Saverne en 1913 accroît les débats, car un officier allemand aurait porté la main sur un Alsacien-Lorrain refusant de le saluer (26). C’est dans un esprit de revanche, suscité par cet exemple, que les nationalistes de droite entretiennent leurs idéologies favorables à la reconquête des deux provinces.
D’un autre côté, il y a de l’opposition. En effet, l’objectif principal des nationalistes de gauche était un rapprochement avec l’Allemagne, même si la question de l’Alsace-Lorraine faisait obstacle (27). La droite ne voit pas cela du même œil. Celle-ci ne veut tout simplement pas de rapprochements avec son voisin de l’est. Les nationalistes de droite estiment leurs droits violés par la perte des provinces. Ils nient le rapprochement et souhaitent le maintien de la loi des trois ans mentionnée précédemment (28). Somme toute, on constate qu’un rien idéologique sépare les nationalistes de droite ou de gauche. Bien sûr, on désire la reconquête de l’Alsace-Lorraine, mais par quelle procédure? Barrès, vu comme un représentant de la gauche, témoigne : « Notre pays ne peut devenir le vassal du Kaiser et jamais nous n’oublierons l’Alsace-Lorraine » (29). L’idée de revanche est là, mais elle est assez disparate, si bien que la guerre de 1914 n’éclatera pas dans un climat unanime de revanche.
Par conséquent, l’année 1914 marqua un grand tournant chez les nationalistes français. La peur de l’Allemagne se concrétise le 3 août lors de la déclaration de guerre. Même si l’on devine un conflit à l’horizon depuis 1905, une atmosphère de détente règne en France (30). C’est par le ralliement à la guerre des extrémistes de droite et de gauche, sous le gouvernement de la République, qu’on assiste à la fin des divisions nationalistes et à la naissance de l’Union sacrée (31).
Une Union Sacrée forcée par les circonstances?
En premier lieu, il faut définir ce qu’est l’Union Sacrée. Elle est d’abord le sentiment national adapté à l’état de guerre (32). Pour être plus précis, c’est le « (…) nom donné à la politique de réconciliation adoptée en août 1914 par le chef du gouvernement, René Viviani, afin d’opposer aux Allemands le rempart d’une nation unie. » (33) Donc, l’Union Sacrée est une décision spontanée d’oublier toutes les querelles afin d’assurer un devoir très important, celui de la défense de la patrie. Les moins partisans de cette union disent qu’il s’agit d’un accord pour passer les divergences sous silence, le temps que la guerre finisse (34). Bien que l’on parle d’un accord, il y a certaines divisions cachées, car les nationalistes de droite luttent pour la défense de la France et ceux de gauche pour la liberté et la justice (35).
C’est dire que la guerre s’avère être la « solution » aux problèmes nationalistes. Devant cette épreuve nationale, les idées contraires au nationalisme n’ont plus leur place. On veut que tous les Français répondent à l’appel de la mobilisation; ceux qui font défection sont inscrits sur le Carnet B qui vise à identifier rapidement tous ceux que l’on soupçonne être des socialistes, anarchistes, syndicalistes, etc. Le ton révolutionnaire de la patrie en danger revient et, chose étrange si l’on peut dire, l’Union sacrée va jusqu’à inclure des socialistes (36). La guerre étant présumée courte, on pense que les luttes partisanes resteront sous silence (37). La guerre tant crainte des Français depuis 1905 s’avère une solution temporaire pour éliminer les divisions politiques qui s’infiltrent en France. En d’autres termes, la politique agressive de l’Allemagne créer des déchirements chez les élites nationalistes, mais elle parvient malgré elle à réunir le sentiment national sous une même bannière.
La France des années 1905-1914 est une France profondément bouleversée dans son nationalisme. Les troubles nationalistes débutent en 1905 par le coup de Tanger, ce qui amène les nationalistes à prendre à nouveau conscience du danger potentiel de l’Allemagne sur leur pays. Barrès et Maurras vont établir des écoles nationalistes de gauche et de droite pour amener leurs contemporains à choisir une attitude spécifique face à l’Allemagne. Ces élites ne peuvent évidemment pas former un gouvernement stable, car de grands débats comme la loi Barthou ou l’Alsace-Lorraine viennent accroître les mésententes dans leurs rangs. L’Allemagne, qui est au cœur de la controverse nationaliste française, concrétise sa politique agressive le 3 août 1914 par sa déclaration de guerre à la France. L’Union Sacrée se forme et les élites nationalistes sont, pour un certain temps, unies dans un sentiment national commun.

Conclusion
Après avoir exposé ces quelques éléments, on peut penser que l’hypothèse formulée en introduction est vraie dans son ensemble. Cependant, on peut y apporter des nuances. L’Allemagne a bien sûr exercé une pression sur la France, mais les notions de revanche et de conciliation ne sont pas toujours tranchées au couteau. On constate que revanche et conciliation signifient si, oui ou non, on doit se battre pour l’Alsace-Lorraine. Il est important de prendre en compte que d’autres problèmes affectent la France entre 1905 et 1914. Enfin, mentionnons qu’il fut difficile pour les nationalistes de maintenir la ferveur de reconquête auprès du peuple français en général, car la sensibilité face à la question de l’Alsace-Lorraine s’atténua depuis les années 1890, et ce, jusqu’en 1914.
Notes
1 – Jean-Luc Chabot, Le Nationalisme, Paris, P.U.F., 1986, page 3.
2 – Gérard Loriot, Pouvoir, idéologies et régimes politiques, Laval, Études Vivantes, 1992, page 338.
3 – Jean-Jacques Becker, 1914: Comment les Français sont entrés dans la guerre, Paris, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1977, page 21.
4 – Françoise Marcard, La France de 1870 à 1918. L’ancrage de la République, Paris, Armand Colin, 1996, page 45.
5 – Raoul Girardet, Le nationalisme français. 1871-1914, Paris, Armand Colin, 1966, page 18.
6 – Eugen Weber, « Le renouveau nationaliste en France et le glissement vers la droite. 1905-1914 », in Revue d’histoire moderne et contemporaine, Tome V, (avril-juin 1958), page 114.
7 – Jean-Jacques Becker, L’Europe dans la Grande Guerre, Paris, Éditions Belin, 1996, page 31.
8 – Raoul Girardet, Le nationalisme français. 1871-1914, Paris, Armand Colin, 1966, page 216.
9 – Idem.
10 – Jean-Jacques Becker, La France, la nation, la guerre: 1850-1920, Paris, Sedes, 1995, page 204.
11 – Idem., page 206.
12 – Pierre Pierrard, « Maurras », in Dictionnaire de la IIIe République, Paris, Librairie Larousse, 1968, page 178.
13 – Jean-Jacques Becker, La France, la nation, la guerre: 1850-1920, Paris, Sedes, 1995, pages 196-197.
14 – Jean-Marie Mayeur, La vie politique sous la Troisième République. 1870-1940, Paris, Éditions du Seuil, 1984, page 224.
15 – Raymond Poidevin, Les relations franco-allemandes. 1815-1975, Paris, Armand Colin, 1977, page 182.
16 – Idem., page 183.
17 – Claude Digeon, La crise allemande de la pensée française. 1870-1914, Paris, Presses universitaires de France, 1959, page 492.
18 – Idem., page 495.
19 – Idem., page 476.
20 – Jean-Marie Mayeur, La vie politique sous la Troisième République. 1870-1940, Paris, Éditions du Seuil, 1984, page 220.
21 – Eugen Weber, The nationalist revival in France, 1905-1914, University of California Press Berkeley and Los Angeles, 1968, page 100.
22 – Françoise Marcard, Op. Cit., page 27.
23 – André Rossel, Histoire de France à travers les journaux du temps passé. La Belle Époque (1898-1914), L’Arbre Verdoyant, 1988, page 289.
24 – Idem.
25 – Raymond Poidevin, Les relations franco-allemandes. 1815-1975, Paris, Armand Colin, 1977, page 191.
26 – Idem., page 193.
27 – Jean-Jacques Becker, 1914: Comment les Français sont entrés dans la guerre, Paris, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1977, page 56.
28 – Idem., page 59.
29 – Ibid.
30 – Jean-Jacques Becker, La France, la nation, la guerre: 1850-1920, Paris, Sedes, 1995, page 265.
31 – Idem., page 271.
32 – Ibid., page 283.
33 – Pierre Pierrard, « Union Sacrée », in dans Dictionnaire de la IIIe République, Paris, Librairie Larousse, 1968, page 243.
34 – Jean-Baptiste Duroselle, La Grande Guerre des Français. 1914-1918, Paris, Perrin, 1994, page 48.
35 – Idem.
36 – Jean-Marie Mayeur, La vie politique sous la Troisième République. 1870-1940, Paris, Éditions du Seuil, 1984, page 235.
37 – Ibid., page 238.